Le comité membership de CREW M a le plaisir de vous présenter l’entrevue avec Véronique Jean, évaluateur agréé et associée chez HPDG Associés inc. |
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Q | Depuis combien de temps êtes-vous évaluateur agréé? Selon vous, quelles sont les plus grandes transformations que votre profession a vécues depuis que vous pratiquez le métier? |
R |
J’ai commencé comme technicienne en évaluation en 2003 et je suis évaluateur agréé depuis 2010. Les plus grandes transformations sont principalement liées à l’informatisation des outils, des bases de données. Les transactions, le taux global d’actualisation, les revenus, les dépenses, les analyses derrière les ventes; de tout centraliser dans une base de données, je considère que c’est maintenant la clé pour la réussite en évaluation. |
Q | Vous avez gravi les échelons et êtes maintenant associée chez HPDG Associés inc. Quelles sont les qualités ou les compétences que vous possédez qui vous ont permis d’y parvenir? |
R |
J’ai eu de belles propositions dans ma carrière qui font que j’ai pu monter tous les échelons. Il faut savoir saisir les opportunités quand elles sont présentes. J’ai eu une bonne formation dans une spécialité qui est assez rare et je suis assez performante. Par ailleurs, quand je suis devenue associée, à 31 ans, il y avait des gens qui avaient plus d’expérience que moi. C’était donc vraiment important pour moi de faire les choses de façon éthique et respectueuse envers mes collègues, pour toujours avoir leur respect. J’ai un grand sens de justice et je veux que tout le monde soit bien traité. L’évaluation, c’est un petit milieu et tu finis toujours par te recroiser. |
Q | À quoi ressemble une journée de travail typique pour vous chez HPDG? Comment balancez-vous vie professionnelle et vie personnelle? |
R |
Je n’ai pas de journée typique! Je m’attèle à plusieurs tâches dans une journée, mais dans mon 9 à 5, je dirais que c’est 75 % de la gestion reliée aux clients, aux employés ou des urgences. Je dirais que c’est seulement 25 % de mon temps qui est pour l’évaluation pure. Les tâches sont variées et il faut être flexible. Je n’ai pas trouvé le secret pour balancer ma vie personnelle et professionnelle, mais j’essaie de trouver le juste équilibre. Il y a des périodes intensives de travail où je finis très tard. Parfois je me réveille la nuit et je m’envoie un message texte pour ne pas oublier une idée d’analyse, pour me vider la tête! Je n’ai pas encore trouvé la clé de l’équilibre parfait, mais j’y travaille. |
Q | Si vous aviez la chance de coacher une jeune femme désirant suivre votre parcours professionnel, quel conseil lui donneriez-vous? |
R |
Je lui dirais qu’il n’y a aucun mauvais chemin pour se rendre où elle veut. Tout le monde a des parcours différents en évaluation. Ce n’est pas la ligne droite qui importe. Si tu as un objectif, garde-le en tête et ouvre les portes! Je lui dirais de démontrer ses forces, sa volonté. L’évaluation, c’est encore un domaine d’hommes. Il faut montrer qu’on est capable. Pas besoin de parler fort ou de montrer un gros caractère, il faut simplement montrer notre savoir-faire. Ce ne sont pas seulement des hommes qui parlent fort qui y parviennent. Je lui conseillerais aussi d’avoir des gens qui l’inspirent autour d’elle. |
Q | Vous êtes membre de CREW M depuis un certain temps. Quelles étaient vos motivations pour joindre le réseau CREW M et que retirez-vous de votre implication? |
R |
Je suis membre depuis 2010. J’ai fait partie de la première cohorte de mentorées et après je me suis impliquée dans le comité de recrutement. J’ai rencontré des femmes dans différentes entreprises, dont Linda Rouleau et Guylaine Boivin et elles m’ont inspirée et m’ont encouragée à me dire que je suis capable de le faire moi aussi. CREW M, c’est un esprit de camaraderie et d’entraide. Je me suis retirée du comité de recrutement par manque de temps, mais je tiens à rester membre parce que ça facilite beaucoup les liens entre les femmes en immobilier. C’est une belle organisation et je trouve que c’est important de soutenir les femmes en immobilier. |