Le comité membership de CREW M a le plaisir de vous présenter l’entrevue avec Laurence Binette, gestionnaire immobilier chez Alfid Services immobiliers et membre du comité communications de CREW M. |
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Q | Tu es maintenant gestionnaire immobilier, commercial et résidentiel, chez Alfid. J’aimerais que tu nous racontes ton parcours pour te rendre à ce poste. |
R |
J’ai commencé comme adjointe au vice-président courtage chez Alfid. À cette époque, je complétais mon cours de courtier de soir. La directrice courtage est partie en congé de maternité, ce qui m’a donné l’opportunité de toucher à des tâches autres que celles d’adjointe. Un an plus tard, un poste de gestionnaire s’est ouvert et mes patrons m’ont offert le poste! J’ai vu cette opportunité comme un défi de montrer ma capacité d’adaptation; la gestion, c’est très large et ça permet de toucher à tout. Initialement, mon but était de rester dans le courtage, mais pouvoir gérer les opérations d’un immeuble au complet, je trouvais que c’était un atout complémentaire et que, même en souhaitant demeurer dans le courtage, les compétences acquises en gestion d’immeubles seraient un plus. |
Q | Après avoir complété un certificat en urbanisme, qu’est-ce qui t’as fait bifurquer vers l’immobilier? |
R |
Quand j’ai terminé le certificat j’ai fait un stage avec un courtier spécialisé dans le commercial et c’est à ce moment que j’ai découvert mon intérêt pour les chiffres! Les chiffres sont très peu abordés en urbanisme et je trouvais aussi qu’il me manquait le contact humain. J’aime être sur le terrain et j’ai eu l’impression de retrouver tout ça dans l’emploi de courtier immobilier. D’ailleurs, c’est peut-être de famille; mon père est courtier et directeur d’agence. |
Q | Pour les gens qui ne sont pas familiers avec l’emploi de gestionnaire immobilier, peux-tu raconter une journée de travail type? |
R |
La partie qui occupe beaucoup de mon temps, c’est la collection de loyers. Chaque semaine un rapport des comptes à recevoir est sorti, je fais le suivi auprès des locataires qui n’ont pas payé le loyer. Une autre partie importante du travail, c’est de faire en sorte que les locataires soient heureux. Je vérifie leur niveau de satisfaction par rapport aux opérations de l’édifice. Je dois aussi m’assurer que la location des espaces vacants se fasse. Je suis souvent sur la route, alors mes journées sont très variées. Je vérifie la propreté des immeubles, je valide que l’entretien des équipements des bâtiments soit bien fait, je revois les états financiers des immeubles et je commente les dépenses à chaque mois. Finalement, je termine ma journée en répondant aux courriels de nos locataires. |
Q | Est-ce qu’il y a un aspect de ton travail que tu ne retrouves plus depuis la pandémie et qui te manque? |
R |
La rencontre avec les locataires sur place et en personne! Ce n’est pas pareil les rencontres Zoom. Je m’ennuie aussi beaucoup des dîners et des 5 à 7 entre collègues. Je m’ennuie d’aller travailler au bureau, dans le Vieux-Montréal, de pouvoir côtoyer des gens au quotidien! C’est vraiment l’aspect humain qui me manque. |
Q | Comment gardes-tu la motivation au travail en ces temps incertains pour l’immobilier? |
R |
Alfid, c’est plus qu’un travail parce que j’évolue avec des dirigeants et des mentors qui croient en moi et qui me donnent la possibilité de m’épanouir. Ça me motive beaucoup au quotidien. Ce qui me motive aussi en ce moment, c’est de reconnaître la chance que j’ai d’avoir encore mon emploi alors que le domaine de l’immobilier, et les PME en général, ont été affectés au cours des derniers mois. J’espère que l’immobilier commercial sera favorisé par les investisseurs sur le long terme et que de belles opportunités se pointeront à l’horizon. |
Q | Depuis combien de temps es-tu membre de CREW M et quel a été son apport dans ton développement professionnel? |
R |
Ça fait maintenant deux ans que je suis membre. Je m’étais initialement abonnée pour les événements de réseautage. La meilleure manière pour faire sa place en immobilier, c’est de rencontrer des gens. Je voulais non seulement me faire connaître et faire des rencontres, mais aussi faire connaître Alfid qui était en restructuration. Mon objectif était de pousser le développement dans les différents réseaux comme CREW M. CREW M m’a permis de connaître plusieurs firmes d’architecture et de droit avec lesquelles j’entretiens aujourd’hui d’excellentes relations d’affaires. CREW M m’a également permis de prendre part à une table ronde récemment et ça m’a permis de sortir de ma zone de confort. J’ai pu y faire la promotion d’Alfid, sous un angle féminin. |